Il y a 40 ans, une fouille archéologique située à Jérusalem a mis à jour un jeu, gravé dans le calcaire d’une porte romaine. Des formes géométriques qui ont permis à un expert en jeux de société (oui, oui, ça existe !) d’émettre une nouvelle hypothèse quant aux règles de ce jeu. Certains pensaient que c’était lié à… des exécutions !
Il faut dire que quand on parle de romains et jeux, on pense forcément aux funestes jeux et aux courses de chars se déroulant dans des arènes avec un animal pas très commode. Mais apparemment, ce n’était pas les seules activités ludiques durant cette période entre le premier siècle avant J.-C. et le cinquième siècle après J.-C.
C’est dans les années 1980 que les équipes de l’archéologue anglais Robert Hamilton auraient mis à jour une gravure dans du calcaire au niveau de la Porte de Damas à Jérusalem. Cette gravure est composée d’un carré divisé en 16 cases, elles-mêmes traversées par une diagonale.
L’une des hypothèses concerne un jeu de dés 🎲 auquel jouaient les Romains en l’honneur du dieu Saturne 🪐, le dieu du temps. Ce jeu consistait à désigner un condamné à mort en tant que roi de la journée 🤴 … avant que celui-ci ne soit exécuté au coucher du soleil 🌅 ! Une autre hypothèse indique qu’il s’agirait du « jeu du moulin » qui consiste à prendre tous les pions de son adversaire qui ne sont pas alignés 3 par 3.
⚙️ C’est Nir Wild, expert en jeux de société qui a avancé l’hypothèse selon laquelle ce jeu ne serait ni un jeu lié à une exécution, ni le jeu du moulin. Il pense que c’est une sorte de jeu de dames modifié, nommé « alquerque ». Il différerait selon lui de celui que nous connaissons par le fait qu’il n’était possible de « manger » qu’un pion à la fois et qu’un pion, une fois arrivé de l’autre côté du plateau, il ne pouvait être changé en dame.
Tout ceci reste des hypothèses, mais cela nous permet de remonter encore un peu l’histoire du jeu de société ?
Ça vous intrigue vous aussi ?
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